Claude Bélanger—l’homme à tout faire de Summerlea

Suite à l’hiver, il y a beaucoup à faire de la part des équipes du terrain, qui travaillent d’arrache-pied afin d’offrir aux membres les meilleures conditions de jeu possible. Claude faisait partie de ces travailleurs dévoués.

Claude a grandi à Lachine. En 1955, alors qu’il n’était encore qu’un jeune adolescent, il a pris un emploi d’été au sein du club de golf Summerlea de Lachine, travaillant 100 heures par semaine à un taux de 50 sous de l’heure. L’année suivante il obtint un emploi à temps plein, ce qui a marqué le début de sa longue et productive carrière au club.

Au tout début, Claude travaillait à l’extérieur, sur les parcours. Il prenait soin des verts manuellement car les gens de l’époque croyaient que le poids des machineries lourdes compacterait le gazon. Il utilisait des tondeuses à main afin de tondre la pelouse, et tout l’arrosage se faisait aussi à la main. Le traitement de surface était fait d’un mélange d’herbe coupée, de vieilles feuilles et de sable – le tout étendu par les employés, qui enlevaient aussi la neige couvrant les verts à la pelle.

Entre 1960 et 1963, alors que le club était en transit vers son nouvel emplacement, Claude travaillait aux deux clubs. La journée de travail était longue et ardue – les matinées passées à l’extérieur au club de Lachine, et le reste de la journée au nouvel emplacement. Il y portait plusieurs chapeaux – serveur, barman, entretien et vestiaires. Et après que le nouveau système d’irrigation fut installé, il devait ouvrir et fermer tous les arroseurs à la main. Les verts étaient arrosés à la main entre 20h30 et minuit et ce, à tous les jours lorsqu’il ne pleuvait pas. Le club lui fournissait à l’époque un véhicule Jeep, qui lui permettait d’accéder à tous les arroseurs. Quelquefois, après la relocalisation du club, Claude partait avec la voiture du club et allait chercher des membres à la station de train de Dorion.

Alors que le club s’habituait à sa nouvelle vie, Claude arrêtait de travailler à l’extérieur et devenait directeur à l’intérieur. Aucun problème, petit ou grand, n’était trop lui demander. Depuis Lachine jusqu’au nouvel emplacement, et durant toutes les années qui ont suivies, Claude sut demeurer un employé loyal, qui effectuait les tâches demandées avec un haut degré d’excellence.

N’aimant pas occuper les médecins, Claude n’a jamais manqué une seule journée de travail pour cause de maladie et ce, durant ses 48 années à l’emploi du club. Sa bonne santé découlait peut-être de son passe-temps préféré – cuisiner.

Durant toutes les années où Claude a été à l’emploi de Summerlea, il fut un atout précieux et aimé de tous.

 

Marion Dunn


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